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RDC – République Démocratique du Congo

Carte des établissements FAR Contexte Dispositif FAR Réseau national Ressources Contact

Carte interactive des établissements de formation agricole

Cette carte est issue de l’outil FAR Carto qui vise à recenser les établissements de formation agricole et rurale. Cet outil collaboratif s’adresse aux professionnels de la FAR. Chacun peut l’enrichir ou recenser son établissement de formation.

Accéder à FAR Carto

 

Contexte (agriculture, emploi…)

Avec une population de quatre-vingts (80) millions d’habitants sur une superficie de 2 345 409 km², la République Démocratique du Congo (RDC) constitue le troisième pays d’Afrique de par sa superficie. Son climat est équatorial au centre et tropical au Sud et au Nord. L’agriculture en République Démocratique du  Congo dispose d’importants atouts portant sur l’immensité des terres cultivables (80 millions d’hectares), une diversité des climats (équatorial au centre et tropical au Sud et au Nord) et un réseau hydrographique dense constitué d’une trentaine de grandes rivières et plus de 20 000 km de berges.

Agriculture et politique agricole

Avec ses 80 millions d’ha de terres arables, quatre millions de terres irrigables, dont 1% seulement cultivé la RDC est considérée comme la septième potentielle puissance agricole au monde. Le secteur agricole, bien que marqué par une faible productivité, constitue la principale source de revenus pour les populations les plus pauvres, tout en contribuant à la sécurité alimentaire des ménages ruraux, mais aussi des zones urbaines, et ce, malgré d’importantes contraintes au niveau des infrastructures de transport et de commercialisation. En dépit d’importantes potentialités dont dispose le secteur agricole du pays, la majorité de la population de la RDC reste exposée à l’insécurité alimentaire, à la malnutrition et à la faim.

La production agricole est portée par la culture du manioc qui est la culture centrale des systèmes de production agricole et l’alimentation de base des populations, les légumineuses alimentaires en progression dans les différentes zones agro-écologiques, le maraîchage qui constitue une activité génératrice de revenus et une stratégie de survie et d’emploi, surtout pour les femmes et les jeunes qui tirent de modestes revenus de la vente journalière de petites quantités de légumes et de produits vivriers, les cultures de rente comme le palmier à huile « Tenera » exploité par les petits producteurs vivriers.

Le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA) 2014-2020, adopté en 2013, constitue l’outil programmatique par excellence du gouvernement en matière de développement agricole et poursuit les objectifs suivants :

  • Renforcer la contribution de l’agriculture à la croissance économique ;
  • Restaurer la sécurité alimentaire du pays ;
  • Réduire la pauvreté et la précarité dans les milieux ruraux ;
  • Accroître la production des produits vivriers et pérennes ;
  • Encourager l’import-substitution.

 

Situation de l’emploi en RDC

L’agriculture est la source primaire de revenus et d’emplois du pays, employant 62% des hommes en âge de travailler (de 15 à 64 ans) et 84% des femmes en âge de travailler (de 15 à 64 ans).

80% des revenus ruraux sont agricoles (Banque Mondiale, 2018). Le secteur, constitué essentiellement de l’agriculture de subsistance, ne parvient pas encore à assurer l’indépendance alimentaire du pays et à générer suffisamment de revenus et d’emplois durables. Sa valorisation constitue un axe fort du développement économique du pays, de la promotion de la sécurité alimentaire de sa population et de l’émancipation des femmes.

 

Dispositif FAR

En RDC, la FAR est assurée par plusieurs ministères sectoriels et acteurs institutionnels. La FAR est une sous-composante de la composante formation technique et professionnelle dans un secteur plus large de l’éducation et de la formation. La gouvernance sectorielle est assurée par plusieurs ministères sectoriels dont les principaux sont :

  • Le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (MEPST) ;
  • Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (MESU) ;
  • Le Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers (MFPM) de création récente ;
  • Le Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale (METPS) ;
  • Le Ministère de la Jeune et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté (MJINC).
  • Et le Ministère des Affaires Sociales (MAS) ;
  • Le ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage (MAPEL) ainsi que celui du développement rural (MDR) n’organisent pas de formation certifiante et diplômante mais assurent un renforcement des capacités de ses ressources humaines pour le développement de leurs compétences techniques.

Une mission réalisée en 2021 a permis de dresser un premier état des lieux du système national de FAR en RDC, plus particulièrement dans la province de la Tshopo.

Les ministères de l’agriculture et celui du développement rural sont peu impliqués dans l’organisation de la FAR. Le MEPST et celui de l’ESU travaillent de manière cloisonnée malgré l’existence d’une stratégie sectorielle d’éducation et de formation (SSEF, 2016-2025) tant dans le développement des filières agricoles que dans les pratiques pédagogiques. Il faut noter que le Ministère de la Jeunesse a relancé les brigades agricoles et le Ministère de la Défense, à travers le Service National, organise les centres de formation et de production agricole dont le plus emblématique est le Centre de Kanyama Kasese dans le Katanga. Pour le Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, l’INPP a introduit depuis quatre années des formations agricoles, particulièrement dans le Nord – Kivu
et le Sud-Kivu.

La transition secondaire – supérieur/universitaire dans la FAR n’est pas inscrite dans une continuité. Il est courant que des diplômé.e.s n’ayant suivi aucune filière FAR au secondaire soient admis.e.s à poursuivre une filière FAR au niveau supérieur et universitaire. Cette situation couplée au manque d’encadrement et de service d’orientation est souvent à la base de nombreux cas d’abandon ou de faible réussite de certain.e.s étudiant.e.s de la FAR au niveau supérieur et  universitaire.

Tant au niveau secondaire technique qu’au niveau supérieur et universitaire, la faible attractivité de la FAR est principalement tributaire de sa déconnexion avec le monde du travail et particulièrement des besoins des territoires. Le choix de s’orienter vers les filières agricoles reste souvent une décision prise par défaut ou par manque d’alternatives surtout dans le milieu rural, peu équipé en structures de formation. La population urbaine, quant à elle, accède à des structures de formation plus nombreuses et diversifiées ce qui induit une liberté de choix plus importante. Dans tous les cas le taux de déperdition est élevé et le taux de réussite relativement faible, surtout chez les filles. Malgré le rôle prépondérant des femmes dans le milieu agricole, elles ne représentent qu’un faible pourcentage des élèves et connaissent de nombreuses difficultés d’ordre social, moral et économique qui limitent leur accès à la FAR.

Un Projet d’appui à la Gouvernance, l’Insertion et la Formation agricole et rurale dans la Tshopo (GIFT) (2022-2028, 10M€) est actuellement en cours de développement.

Réseau national des acteurs de la FAR

Pas de réseau national existant.

 

Ressources

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Ressources disponibles dans l’espace Ressources du Réseau FAR

 

Contact

Représentants Pays pour le Réseau FAR

 

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